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[tel-04472400] Dynamiques agricoles et agro-industrielles en zone intermédiaire de polyculture-élevage. Une géographie des filières pour penser la transformation des systèmes agri-alimentaires
La construction du sujet de thèse s'est fondée sur le constat d'un manque de connaissancessur l'évolution du fonctionnement et de l'organisation spatiale des filières agri-alimentaires dans un contexte de demandes sociales et politiques croissantes qui leur sont pourtant adressées. Le travail de thèse propose une analyse conjointe de deux maillons des filières - la production et la collecte-transformation - afin d'apporter une contribution au renouvellement des réflexions sur les systèmes agri-alimentaires.L'analyse combine (i) la construction de typologies diachroniques d'exploitations agricoles, à partir des recensements agricoles 2000, 2010 et 2020, permettant de retracer les trajectoires d'exploitations dans l'ensemble spatial étudié, ii) et la réalisation d'entretiens semi-directifs auprès d'acteurs de la collecte et de la transformation, mobilisés pour comprendre les dynamiques propres aux intermédiaires.Considérant les liens spatiaux entre maintien de la production laitière et maillage agroalimentaire, ce travail de géographie questionne l'évolution agricole du bassin laitier Lorraine-Haute-Marne en s'intéressant aux systèmes de production et aux intermédiaires de la collecte et de la transformation. L'approche par filière permet d'aborder les interdépendances entre systèmes de production et intermédiaires et d'analyser leurs implications dans les dynamiques de spécialisations versus de diversification.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Louise De La Haye Saint Hilaire) 22 Feb 2024
https://pastel.hal.science/tel-04472400
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[pastel-00874630] Contribution à une théorie de la conception des agro-écosystèmes : Fonds écologique et inconnu commun
L'agriculture fait face à une crise environnementale qui rend nécessaire la prise en compte du fonctionnement des « écosystèmes ». Mais ce concept de l'écologie donne peu de prise à l'action dans le secteur agricole. Les champs de littérature sur les « biens communs » et sur les « services écosystémiques », qui traitent de la gestion des écosystèmes, ont été abondamment développés et relayés par les politiques publiques. La thèse montre qu'ils cristallisent souvent les conflits entre les objectifs agricoles et les préoccupations écologiques sans pour autant permettre l'exploration de nouveaux systèmes agricoles.Notre thèse en sciences de gestion met en évidence qu'un nouvel enjeu pour la recherche scientifique est d'apprendre à piloter les régulations écologiques au sein des agro-écosystèmes de manière à rendre l'agriculture durable. Elle cherche à définir les modalités d'une démarche de conception des agro-écosystèmes : peuvent-ils faire l'objet de démarches de conception innovantes ? Quelles sont les méthodes pour les concevoir ? Et quels sont les modes de gouvernance appropriés ?L'analyse historique des raisonnements scientifiques en agronomie et en écologie met en évidence les raisons qui rendent difficiles aujourd'hui la conception des agro-écosystèmes, malgré les connaissances de plus en plus fines sur les régulations écologiques. La thèse modélise une classe d'objets particuliers, les « fonds écologiques », que les scientifiques introduisent pour aborder les agro-écosystèmes en s'affranchissant des seuls schémas connus. Elle montre l'intérêt de ne pas considérer les fonds écologiques comme des biens communs mais comme des « inconnus communs ». Le modèle proposé, testé sur un archétype de la production intensive en région céréalière, permet d'élaborer une méthode de conception collective et innovante des agro-écosystèmes.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Elsa Berthet) 18 Oct 2013
https://pastel.hal.science/pastel-00874630
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[hal-04553023] Potential GHG mitigation and carbon sequestration from European cropland by modelling crop residues management
Crop residue management are a key lever to increase soil carbon (SOC) stock but can promote nitrous oxide (N2O) emissions, modifying the greenhouse (GHG) footprint of the agroecosystems. This work aims to estimate SOC balance and N2O emissions from different crop residue managements in the European cropping systems over climate change scenarios. Two ecosystem models (Landscape-DNDC and CERES-EGC) were sued to simulate four residues managements: exported, buried into the soil, left on surface, exported or recycled in function of the crop specie. Results highlights that both models shown similar and representative trends of crop production, SOC and N2O emissions. Climate change scenarios have an overall effect to increase N2O emissions and reduce SOC storage toward 2100 in all the residue management scenarios with the worst effects with the fully exported one. The benefits in terms of GHG balance of the complete buried residues is limited to 2-4 decades from nowadays, since the elevated N2O emissions will offset the carbon sequestration benefits.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marco Carozzi) 22 Apr 2024
https://hal.science/hal-04553023
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[hal-04569368] La méthanisation agricole dans l’Aube : quelles interactions avec les autres filières du territoire ?
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Emma Teillet) 06 May 2024
https://hal.science/hal-04569368
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[hal-04569321] Résilience de systèmes agricoles et alimentaires en Grand Est : une analyse par processus participatif et approches métaboliques
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Emma Teillet) 06 May 2024
https://hal.science/hal-04569321
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[hal-01198237] Agronomie, espace, territoire : travailler "pour et sur" le développement territorial, un enjeu pour l'agronomie
Au cours des trois dernières décennies, l'agronomie a ouvert de nombreux fronts de recherche et d'innovation liés à la prise en compte d'entités spatiales et organisationnelles de dimension supérieure à celles de la parcelle et de l'exploitation agricole. Ces progrès semblent pouvoir être valorisés et stimulés dans le cadre de projets d'aménagement et/ou de développement très divers, mis en œuvre par des collectifs d'acteurs locaux. Le territoire est aujourd'hui couramment invoqué par les agronomes comme "échelle" à laquelle doivent désormais s'appliquer un grand nombre de leurs démarches. Doit-on pour autant tenir pour acquis que l'agronomie contribue au développement territorial ? Dans l'article qui suit, on cherche à répondre à cette question, en situant l'état de l'art en agronomie par rapport au gradient de progression vers la prise en compte des notions de territoire et développement territorial, au sens que donnent à ces termes les sciences humaines et sociales, et en particulier la géographie. On schématise ce gradient comme la succession de trois étapes, correspondant à des sauts qualitatifs quant au degré d'élaboration des méthodes et outils à mettre en œuvre : du site à l'espace, de l'espace à la gestion de l'espace, de la gestion de l'espace au développement territorial. Ce parcours amène au diagnostic que l'agronomie a d'ores et déjà investi la gestion de l'espace mais n'a pas encore franchi la troisième étape, qui lui permettrait d'être reconnue et sollicitée pour sa contribution potentielle au développement territorial. En partant de l'analyse de trois types de documents de projets, on tente alors d'identifier quelques pistes pour concrétiser cette perspective, à bénéfice réciproque pour l'agronomie et le développement des territoires.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Jean Boiffin) 28 May 2020
https://hal.science/hal-01198237
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[hal-01595470] Rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. Synthèse de l’expertise scientifique collective
À la demande des ministères en charge de l’Écologie et de l’Agriculture, et de l’Ademe, l’Inra a conduit une expertise scientifique collective sur les systèmes d’élevage européens et leurs produits. Leurs rôles, leurs impacts économiques, sociaux et environnementaux, ainsi que les services marchands ou non marchands qu’ils rendent à la société ont été analysés sur la base d’un important travail de synthèse bibliographique internationale. Les résultats, qui suggèrent aussi des leviers d’action pour les différents systèmes d’élevage, sont présentés et mis en débat lors d’un colloque le 30 novembre 2016 à Paris.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Bertrand Dumont) 27 Sep 2017
https://hal.science/hal-01595470
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[hal-02622685] Quand l’élevage est garant de la conservation de milieux patrimoniaux
La conservation de nombreux écosystèmes patrimoniaux est conditionnée par le maintien d’une activité d’élevage extensive. Les prairies humides et les systèmes transhumants de Méditerranée constituent deux exemples contrastés de territoires à forts enjeux naturels où excès d’eau dans le premier cas et sècheresses annuelles dans l’autre conditionnent à la fois la végétation et les conditions d’élevage. Les marais portent des services environnementaux majeurs comme l’accueil de la biodiversité, notamment de l’avifaune ou la régulation des crues. Ce sont des territoires complexes où de nombreux acteurs interagissent autour de la gestion des niveaux d’eau. Parmi eux, les éleveurs jouent un rôle clé en gérant des prairies contraignantes à exploiter. Les prairies de marais sont fragilisées par un double mouvement d’intensification et de déprise agricole. L’élevage craven, exemple de système ovin transhumant de la plaine de Crau en zone méditerranéenne, permet de lutter contre la fermeture des milieux et joue un rôle de protection contre certains risques naturels comme les incendies dans les collines en Provence ou contre les risques d’avalanche dans les Alpes. Dans la plaine de la Crau, les éleveurs sont au coeur des enjeux de biodiversité dans la conservation du « Coussoul », dernière steppe européenne. Crise de la filière ovine, retour du loup et pression foncière grandissante sur les espaces de Crau menacent ce système d’élevage. Le maintien de l’élevage représente un véritable enjeu pour la conservation des espaces à forte valeur patrimoniale. Il dépend de la viabilité économique de formes d'élevage soumises à de fortes contraintes naturelles et nécessite donc une politique agroenvironnementale adaptée. La dynamique des territoires, à travers une valorisation de produits de qualité, apparaît également comme un levier pour préserver les activités d’élevage et conserver les habitats naturels.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Servane Lemauviel) 26 May 2020
https://hal.inrae.fr/hal-02622685
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[hal-01607303] Quels leviers pour aboutir à des solutions « gagnant-gagnant » dans les territoires d’élevage herbagers ?
Cette proposition émane d’un collectif interdisciplinaire mobilisé dans le cadre d’une expertise scientifique collective réalisée par l’INRA sur les « rôles, impacts et services issus des élevages en Europe ». Au-delà d’une synthèse exhaustive de la littérature, cette expertise a conduit à deux productions originales : - Une cartographie des principaux territoires d’élevage européens selon les densités animales et la part de « l’herbe » dans l’alimentation des animaux d’élevage, - Un cadre d’analyse sous forme d’une « grange » afin de représenter et d’analyser les synergies, antagonismes et compromis à mettre en œuvre pour assurer une meilleure durabilité de l’élevage selon les territoires. Ici, nous nous proposons de présenter ce cadre d’analyse et de le décliner dans quatre territoires le long d’un gradient de densités animales : la Bretagne, l’Irlande, les zones AOP du Massif central et les systèmes transhumants de Méditerranée. Nous discutons ensuite des leviers à mettre en œuvre selon les territoires pour aboutir à des solutions « gagnant-gagnant » conciliant les performances productives et environnementales des systèmes d’élevage. A l’échelle du système, il s’agit i) de préserver des prairies riches en légumineuses et en diverses, ii) de conserver les infrastructures agro-écologiques et iii) de repenser la gestion du troupeau en lien avec la pousse de l’herbe. A l’échelle du territoire, les principaux enjeux concernent i) le maintien et le développement de filières de qualité, ii) le développement de cercles d’information et de lieux d’apprentissage, et iii) la préservation des organisations paysagères complexes assurant la connectivité des milieux.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Bertrand Dumont) 03 Oct 2017
https://hal.science/hal-01607303
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[hal-01455938] Developing win-win outcomes across a range of grassland-based livestock systems
In Europe, grassland-based livestock farming systems develop across a wide range of biogeographical conditions. These systems allow producing meat, milk and cheese with limited competition with human food supply. Intensive grazing systems limit greenhouse gas emission per unit of product, but high animal densities lead to nitrate leaching and various other nuisances. Favorable grass-growth conditions combined with the use of grass-legume mixtures allows limiting the inputs needed for production and system environmental footprint. Under more marginal conditions, permanent grasslands and rangelands provide valuable habitats for various forms of biodiversity, and a wide bundle of regulating (e.g. climate regulation via carbon sequestration, pollination, flood regulation, fire prevention, erosion prevention) and cultural (e.g. aesthetic value, product quality, ecotourism) ecosystem services. Provisioning services usually exhibit negative correlations with cultural and regulating services so that trade-offs between stakeholders occur. Though win-wins are the exception, not the rule, case-studies from various European countries illustrate opportunities for win-wins in grassland-based systems. Analyzing the mechanisms involved in grazing management and acting on the spatial arrangement of practices to increase landscape heterogeneity can help reconciling production and biodiversity. In order to create win-win situations, it is also necessary to take into account the point of view of all stakeholders. Importantly, it should not be assumed that provisioning services must always dominate any other ecosystem services. Finally, prospective scenarios offer opportunities to quantify whether shifts in production systems or food choices are likely to lead to win-win solutions.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Bertrand Dumont) 03 Feb 2017
https://hal.science/hal-01455938
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[hal-01608700] Rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. Rapport final
Rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. Rapport final
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Bertrand Dumont) 05 Jun 2020
https://hal.science/hal-01608700
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[hal-03246152] Biodiversité en territoire de plaine & grandes cultures
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Vincent Bretagnolle) 02 Jun 2021
https://hal.inrae.fr/hal-03246152
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[hal-04336943] Development of a new concept in plant protection applied to apple scab
Apple scab caused by the fungus Venturia inaequalis, is the most important disease of apples in all temperate countries. The main commercial apple cultivars are susceptible to this disease and the phytosanitary treatments applied in the orchard to get rid of it represent a considerable economic and environmental cost (up to 30 fungicide applications year‑1 against this disease). To combat apple scab, we are developing a totally new biocontrol strategy combining two inventions patented by INRAE. The first invention makes the fungus non-virulent. We target the sexual phase of V. inaequalis by forcing it to reproduce with non-pathogenic strains belonging to the forma specialis pyracanthae of V. inaequalis (PYR strains), which results in the generation of non-virulent progeny the following spring. The second invention consists of applying the PYR strains in the spring to trigger immunity in the apple tree, thus protecting it against a subsequent scab attack. This breakthrough technical itinerary should cause a drastic collapse in the size of the pathogenic population in the orchard and should thus make it possible to considerably reduce the use of fungicides. This project, co-constructed with phytopathologists, geneticists, orchards experimenters and economists of INRAE, professionals of apple sector (CTIFL, IFPC) aims to prove the concept of this innovative strategy and its sustainability in the orchard (4 experimental sites in France) and to evaluate the conditions of acceptance and appropriation of the inventions by the apple sector.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Bruno Le Cam) 12 Dec 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04336943
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[hal-04341666] Life cycle assessment of eight urban farms and community gardens in France and California
Urban agriculture (UA) is often positioned as an senvironmentally sustainable food supply for cities. However, life cycle assessments (LCA) measuring environmental impacts of UA show mixed results, because of inconsistent application of LCA and reliance on hypothetical case studies. To address these shortcomings, we performed an LCA of eight urban farms and community gardens in Paris, France and San Francisco, California, USA. We collected primary data from sites representing diverse growing systems (low-intensity open-field to open-air hydroponics) and motivations (education, civic engagement, and commercial production). We found that medium-tech farms, with minimum social engagement had the lowest impacts using a kilogram-based functional unit, but socially-oriented farms had the lowest impacts with an area-based functional unit. Most impacts came from infrastructure (irrigation pipes, hydroponics structures), irrigation, compost, and peat for seedlings. Our findings can help LCA practitioners perform UA LCAs more completely/consistently, and help urban farmers/gardeners target high-environmental-impact practices to optimize.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Erica Dorr) 13 Dec 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04341666
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[hal-04301593] Intercropping on French farms: Reducing pesticide and N fertiliser use while maintaining gross margins
Experimental studies to date have demonstrated the agronomic and environmental benefits of intercropping, making it a key diversification method for reducing chemical inputs in agriculture. However, intercropping is still a niche practice in European cropping systems, particularly for arable crops. Few studies have focused on farmers’ perspectives or used farm data to assess the on-farm performances of intercropping. Here, we present an analysis of data collected from farms of the DEPHY network, a demonstration farm network that aims to show that pesticide use can be reduced through changes in farming practices. We focused our study on four main species in France: winter wheat (Triticum aestivum L.), winter barley (Hordeum vulgare L.), pea (Pisum sativum L.) and rapeseed (Brassica napus L.). We carried out paired comparison tests between sole crops and intercrops for each species (16 pairs for winter wheat, 12 for winter barley, 15 for peas and 31 for rapeseed) to compare the use of pesticides (herbicides, fungicides, insecticides and all pesticides combined), mineral nitrogen fertiliser and the gross margin. We showed that pesticide use was reduced on average by 40–50% in the case of wheat- and barley-based intercrops compared with sole wheat and barley crops, respectively. Pesticide use for peas was reduced by 72% on average. Nitrogen fertiliser use was also reduced by up to 38% for wheat. On the other hand, in the case of rapeseed, which is mainly intercropped with unharvested companion plants, we found no significant differences in pesticide or fertiliser use between the sole crops and intercrops. This suggests that farmers must choose companion plants carefully depending on their objectives and desired services. Finally, our findings show that intercropping negatively affects gross margins for wheat, but gross margins are maintained for barley-, pea- and rapeseed-based intercrops compared to sole crops.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Elodie Yan) 23 Nov 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04301593
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[hal-04252721] L’évolution de la responsabilité élargie du producteur : de la fin de vie des produits à l’économie circulaire
Le principe de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) a émergé dans les années 1990 dans un contexte où la quantité de déchets a explosé et où les collectivités, jusque-là en charge de leur gestion, se sont vu dépassées par cette masse ainsi que par la complexité croissante de certains déchets à traiter. En réponse, la REP est un mode d’action qui vise à faire assumer par les producteurs la responsabilité du traitement ou l’élimination des produits en aval de la consommation. Un double objectif est visé : d’une part, il s’agissait de répondre au souci de financement de la gestion de la fin de vie de certains types de produits. D’autre part, en faisant contribuer financièrement les producteurs à cette gestion, il s’agissait de créer une incitation à concevoir les produits de manière à ce qu’ils soient plus facilement recyclables, c’est-à-dire à faire de l’éco-conception. Dans cet article, nous exposons la manière dont a été mis en place le principe de REP en France qui révèle un système de co-régulation entre acteurs publics et privés, articulant responsabilités collective et individuelle, et régulièrement révisé. Il s’agit alors de montrer comment le principe de REP a évolué au-delà des enjeux de la fin de vie des produits pour intégrer de plus en plus les enjeux de prévention et d’économie circulaire.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Helen Micheaux) 21 Oct 2023
https://hal.science/hal-04252721
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[hal-04557647] Understanding nitrogen dynamics in the Brazilian beef industry: A comprehensive decadal analysis
Brazil stands as a prominent beef producer and exporter, witnessing major transformations and expansions in its production chain over the past 20 years. These changes have prompted concerns regarding waste generation and environmental pressure. This study employs material flow analysis (MFA) to quantify nitrogen flows throughout the cattle slaughter process and subsequent beef consumption in Brazil, spanning from 2011 to 2021. The analysis encompasses co-production streams like leather, tallow, viscera, and blood. Nitrogen use efficiency (NUE) and the nitrogen cascade indicator (NCI) were used to evaluate efficiency and nitrogen accumulation in the production chain. Nitrogen inputs in the system increased by 8.47 %, while beef production rose by 7.29 %. In contrast, per capita beef consumption decreased by 1.29 kg, despite an overall consumption increase of 2.84 %, attributed to population growth in Brazil. Beef exports witnessed a notable surge of 86.03 %. Conversely, human excreta and food waste losses experienced increments of 10.88 % and 2.84 %, respectively. Examining NUE reveals the highest values during the slaughter phase (90 %), followed by processing, transportation, and storage stages (79–88 %). The consumption phase exhibited the lowest NUE values (29–34 %). Regarding the cumulative nitrogen effect, the NCI varied between 77 % and 82 % throughout the study period. This highlights opportunities for enhancing nitrogen use efficiency, particularly by addressing food waste at the consumer level. Notably, the study observes nitrogen accumulation across the Brazilian beef production chain, potentially contributing to the nitrogen cascade effect and heightening environmental pressure. Recognizing these dynamics provides avenues for targeted improvements, emphasizing the need to address nitrogen-related challenges and enhance sustainability in the beef production and consumption landscape.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Vanessa Theodoro Rezende) 24 Apr 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04557647
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[hal-03286683] Robustness to import declines of three types of European farming systems assessed with a dynamic nitrogen flow model
Contexte Agriculture in Western Europe is predominantly input-intensive (fertilisers, water, fuel, pesticides) and relies on feed imports. As a result, it is dependent on oil, which may start to decline in production in the 2020s, thus exposing the agricultural sector to potential economic stress, including increased input prices and decreased farmer purchase capacities. Therefore, it is necessary to assess the capacity of European farming systems (FS) to maintain production levels despite a decline in oil production (i.e., robustness). OBJECTIVE: We aimed to model and compare the time variations in the animal- and crop-sourced production of three French FS under three scenarios of decreased availability of feed and synthetic fertiliser imports. METHODS: We developed a FS-scale dynamic model that considers nitrogen flows between livestock, plant, and soil compartments. Plant production is a function of soil mineral nitrogen levels, and livestock numbers depend on feed availability. The three FS are characterised by different crop-grassland-livestock balances: (i) field crop (Plateau Picard), (ii) intensive monogastric (Bretagne Centrale), and (iii) extensive ruminant (Bocage Bour-bonnais). The three scenarios consist of different combinations of synthetic nitrogen fertilisers and feed import availability declines until 2050: a decrease in synthetic fertilisers only (Synth-), a decrease in feed imports (Feed-), and a decrease in both external inputs (Synth-Feed-). RESULTS AND CONCLUSIONS The first two scenarios highlight the positive role of livestock effluents and permanent grasslands on the robustness of food production. In the Synth-Feed- scenario, the extensive ruminant FS exhibits robustness (no decline in food production) for 13 years, whereas the field crop FS exhibits robustness for 4 years. In contrast, the intensive monogastric FS shows decreased food production within the first year. The difference between the two crop-livestock FS can be explained by livestock density, herd composition but also plant cover composition. In the long term, all three FS show a decrease in food production between 45 and 60%. SIGNIFICANCE Our modelling work shed some light on the role of ruminants and permanent grasslands in making FS more robust to decreases in synthetic fertiliser and feed import availability, increasing the time without production decline after the beginning of the perturbation. For longer-time resilience, configurational changes are still necessary, however a greater robustness gives more time to implement them, therefore facilitating adaptation and transformation. Our model paves the way to the study of resilience of FS from the point of view of their crop-grassland-livestock configuration and their dependence on external inputs.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Corentin Pinsard) 15 Jul 2021
https://hal.inrae.fr/hal-03286683
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[hal-04478335] Des projets engagés dans la diversification végétale
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Jérôme Enjalbert) 26 Feb 2024
https://hal.science/hal-04478335
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[hal-04341695] Best practices for consistent and reliable life cycle assessments of urban agriculture
There is increasing interest in evaluating the environmental performance of urban agriculture (UA), primarily using life cycle assessment (LCA). However, LCA has been applied to UA inconsistently, making it difficult to confidently compare or draw conclusions from existing studies. This article outlines the key challenges of applying LCA to UA and recommends concrete steps to bring consistency and comprehensiveness to the topic. The research questions that LCA can address are framed before providing practical recommendations for performing LCAs of UA, considering several of its unique aspects that require special attention by practitioners. These include crop diversity, data availability, modeling compost, soil carbon sequestration, producing growing media, distribution of crops, and variability and uncertainty. Next, the article proposes future research areas that will benefit LCA generally and its application to UA, such as framing UA as urban green infrastructure, evaluating at the city scale, accounting for ecosystem services, and including social dimensions of UA. By following these recommendations, future LCAs of UA can be more consistent, comparable, and holistic, and will help build knowledge and inform policy-making and practices around UA.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Erica Dorr) 13 Dec 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04341695
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[hal-04320189] Understanding and supporting intermediation work to address territorialized public policy issues: The case of a Territorial Food Project in France
BACKGROUND: Few ergonomics studies have explored the work required to implement territorialized public policies. OBJECTIVE: To identify key challenges for ergonomists who analyse and support intermediation work taking place in the design and implementation of a Territorial Food Project or TFP (a public policy device). METHODS: We adapted a framework developed in the field of political sociology. The analysis focuses on two scales to identify key characteristics of intermediation work: the agri-urban area as delimited and targeted by the TFP; and the farm and its relationships to food systems. To capture how intermediation work articulates prescription and action, we studied first the work carried out by the actors to use a public policy device such as TFP, and second the evolving farming work systems’ connections to food systems and how they are supported by various actors. RESULTS: Intermediation work is spread across a wide diversity of actors. Coordination at governance level aims to allocate resources among institutional actors and to check the progress of the elaborated action plan. Coordination at operational level, which is meant to support farming work systems dynamics or to implement the action plan, focuses on fostering the emergence of initiatives but seems to lack a shared vision and time availability. CONCLUSION: We identify two main challenges: to further develop a framework for analysing the intermediation work occurring in a multi-scale and territorial perspective; and new intervention methods so that ergonomists can take part in and support such intermediation work.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marianne Cerf) 04 Dec 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04320189
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[hal-04205223] De la genèse à la création de valeur : processus et conditions d’émergence d’un écosystème territorial rural
Cet article s’intéresse à l’étude d’un projet de redynamisation territoriale dans la vallée de la Gravona en Corse. Les auteurs cherchent à comprendre comment un écosystème d’acteurs publics, privés et associatifs peut émerger et créer de la valeur territoriale en milieu rural. À partir d’un récit problématisé du projet, ils mettent en évidence la genèse d’un « écosystème territorial », concept qu’ils caractérisent ensuite en termes de composition, d’objectifs, de processus d’émergence et de gouvernance. Cette étude montre enfin comment ce type d’écosystème peut contribuer à créer de la valeur territoriale pour redynamiser des économies locales.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Rémi Beulque) 21 Oct 2023
https://hal.science/hal-04205223
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[hal-04215019] An online downscaling method to simulate high resolution atmospheric concentrations of pesticides with the 3D Chemistry-Transport Model CHIMERE: application and evaluation
High resolution databases on atmospheric concentrations of pesticides are necessary in order to perform epidemiological studies but there is currently no modeling method to provide high resolution mapping of pesticides concentrations over a whole region. In this study, we propose an online downscaling method for CHIMERE to perform simulations at a sub-kilometer resolution. The main idea of this downscaling approach is to redistribute or interpolate some information simulated on the coarse grid to simulate the transport over a finer subgrid. The performance of the downscaling is analyzed by comparing the CHIMERE nested simulation results at 0.02° and CHIMERE simulation results downscaled from 0.1° to 0.02°. By applying this method to S-metolachlor, we diagnosed an error generated by the downscaling of a few percents on both background and hotspot concentrations. The method was used to simulate concentrations over France at a resolution of 0.004° with a limited increase of the computational time. Based on these simulations, we estimated that around 3 000 inhabitants were exposed to concentrations of S-metolachlor above 10 ng/m from April 15th to May 15th 2014.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Florian Couvidat) 26 Sep 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04215019
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[hal-03996528] European agriculture's robustness to input supply declines: A French case study
European farming systems (FSs) are currently dependent on oil to transport feed and to synthesise fertilisers. Disturbances, such as reaching the global peak oil by 2030, can therefore result in supply shortages. It is necessary to investigate the robustness of European FSs, i.e., their capacity to maintain agricultural production with their current crop–grassland–livestock composition. The aims were to (1) assess the robustness of French FSs to a joint decline in input supplies and (2) explore the links between robustness and crop–grassland–livestock compositions. We simulated a progressive 30-year decline of synthetic fertiliser use and feed imports with a time-dynamic FS nitrogen flow model. We then clustered the FSs according to their robustness levels and examined at the national scale the relationships between these clusters and compositional indicators. French FSs maintained agricultural production for a median of 9 years before experiencing a 68% drop in agricultural production after 30 years. The most-specialised FSs (vineyards, intensive monogastrics and field crops) were the least robust in the short term (4–7 years), as they were the most dependent on inputs to meet their needs; however, they were the most robust in the long term (60% reduction), except for field crops (∼75% reduction). Mixed FSs were the most robust in the short term (8–19 years); however, their robustness levels depended on the degree of crop–livestock integration. Changes in compositions that decrease supply dependency, such as a reduction in feed–food competition, should be implemented as soon as possible to increase the FSs resilience.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Corentin Pinsard) 21 Jul 2023
https://hal.inrae.fr/hal-03996528
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[hal-04561579] What do vegetable farmers expect from climate services to adapt to climate change by 2060? A case study from the Parisian region
Climate services are an important tool providing information for many sectors to adapt to climate change. For agriculture, the impacts of climate change vary between regions and between crops, and farmers' needs for climate information are also determined by local context. The purpose of this paper is to identify the climate information needs of vegetable farmers, and to discuss these needs within the specific context of the Parisian region. Based on participatory workshops in three areas of the Parisian region, and using regional downscaled data from the French climate services, this study addresses the following question: what do vegetable farmers of a peri-urban area expect from climate services to adapt to climate change by 2060? Participatory workshops with agricultural expert allowed us to build a preliminary set of climate variables based on crops' vulnerability to high temperatures, mild temperature in winter, late frost, low relative air humidity, low precipitation, and climate extremes such as drought, heat waves and floods. Based on this set of variables climate projection on monthly, seasonal, and annual scales were provided to farmers for the near (2021–2040) and distant (2041–2060) future, as well as for past period (1990–2020) and discussed during 3 participatory workshops. Based on farmer’s feedbacks, we made a synthesis of climate information required by farmers which was validated and further discussed in a last round of workshops involving farmers and agricultural advisers. Three main findings emerge from this participatory study. Our first finding shows the need for both climate and non-climate information for vegetable farming adaptation. Specific needs include information on wind speed peaks and directions, soil moisture, climate analogous spaces (or sites), and urban planning regulations (constraining the possibility to build greenhouses or tunnels to adapt to climate change). Our second finding is that farmers expect from climate services to visualise a comprehensive climatic situation, that is, a whole conjunction of several inter-related variables, rather than precise and detailed variations of a single one. Seasonal and annual time scales seem to be the most relevant for farmers’ adaptation strategies (except for frost requiring more precise information). Our third finding is that these needs remain context-specific and depend on water access, the market demand (here Parisian), and the peri-urban location.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Nabil Touili) 05 May 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04561579
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[hal-04567522] Revue des pratiques d’agriculture de régénération
En complément de la revue de l’agriculture de régénération au sein des filières et des acteurs privés, plusieurs pratiques agronomiques ont été mises en évidence. La revue des pratiques ci-dessous présentée présente quatorze pratiques dites régénératives, appliquées individuellement ou collectivement dans le cadre de programmes d’agriculture de régénération portés par les filières ou d’initiatives personnelles d’agriculteurs. Ces pratiques sont de différents types : implantation d’espèces végétales sous forme de cultures intermédiaires, de cultures pérennes, de haies, d’agroforesterie ou de diversification des espèces cultivées, diminution du travail du sol avec les techniques de non-labour, de strip-till, de jachères, d’allongement des rotations et diminution des intrants chimiques comme la lutte intégrée et les engrais organiques. Toutes ces pratiques, approchées de manière systémique ou non, permettent de limiter les impacts de l’agriculture sur l’environnement. Toutefois, elles n’ont pas toutes été expérimentées de la même manière et certaines demandent encore quelques approfondissements afin d’être les plus optimales possibles. Est aussi mis en avant le bien-être des agriculteurs, souvent écarté dans les programmes d’agriculture de régénération mais primordial pour la pérennité et la durabilité des exploitations. En seconde partie, deux itinéraires techniques alternatifs sont proposés : la pomme de terre et le blé tendre d’hiver, cultures majoritaires sur le territoire du Ternois-7 vallées dans lequel s’inscrivent ces travaux de recherche. Ces variantes d’ITK ont été modulées en fonction de retours d’expérience d’agriculteurs du territoire. Ils mettent en évidence que certaines étapes ne peuvent évoluer sans le soutien et l’engagement des filières, contrairement à celles qui incombent uniquement aux agriculteurs. Les pratiques d’agriculture de régénération nécessitent donc d’être encore étudiées et enrichies par des essais agronomiques complémentaires et par le déploiement de moyens techniques et scientifiques du côté des acteurs des filières.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Jean-Baptiste Brunelle Fauquembergue) 03 May 2024
https://hal.science/hal-04567522
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[hal-04567508] Revue de l’agriculture de régénération pour les filières et les acteurs privés
L’agriculture de régénération ou régénérative est un concept récent qui se développe au sein des filières agricoles et agroalimentaires depuis les années 2020. Dans la plupart des cas, l’agriculture de régénération insiste sur la nécessité de protéger les sols en modifiant les pratiques agricoles. Toutefois, ses limites et son cadre ne sont pas encore bien définis alors que les programmes portés par les filières se multiplient. L’agriculture de régénération est aujourd’hui un outil commercial et publicitaire presque indispensable pour les filières et les acteurs privés. Ainsi, émerge une interrogation sur les dispositifs et programmes lancés par les filières et les acteurs privés agricoles et agroalimentaires en termes d’agriculture de régénération. Cette revue s’appuie sur l’analyse de la littérature grise, à l’échelle nationale puis centrée sur le territoire du Ternois-7 Vallées, dans le département du Pas-de-Calais. Sur le territoire étudié, sept filières ont été identifiées comme majoritaires : bovins lait, céréales, pommes de terre, betteraves sucrières, légumes d’industrie, lin et chanvre. Pour chaque filière, l’ensemble des acteurs est recensé : production, collecte, transformation… Acteur par acteur, l’idée est d’identifier les programmes d’agriculture de régénération lancés ou en cours de lancement. Ce travail s’appuie sur la construction de cartes mentales qui permettent d’avoir une vision générale de l’organisation des filières. Certaines filières sont plus avancées sur les questions d’agriculture de régénération que d’autres. C’est le cas de la filière lait qui bénéficie notamment de l’appui du CNIEL. Les filières pommes de terre et betteraves sucrières peinent à faire évoluer les pratiques agricoles, en cause la nécessité du travail du sol pour la récolte par exemple. Ces filières sont toutefois engagées dans des partenariats avec des structures accompagnatrices telles que PADV ou Earthworm. La filière céréale a une organisation très complexe, ayant plusieurs étapes de transformation : 1e et 2e transformations. L’impact de l’agriculture de régénération sur le produit fini est donc plus difficile à déterminer et moins évocateur pour le consommateur. Enfin, les filières lin et chanvre sont de taille réduite et peu de programmes d’agriculture de régénération existent. Dans le cas du lin, la quasi-totalité de la production est exportée. Quant au chanvre, les industriels misent sur sa réputation et ses caractéristiques qui feraient de lui une culture régénératrice des sols. Sur une approche plus systémique, il existe de grands programmes initiés par des industriels tels que Nestlé qui rassemble plusieurs acteurs et filières. Les programmes Sols vivants et Transitions sont par exemple portés par Earthworm et concernent dix acteurs de l’agroalimentaire présents sur le territoire Ternois-7 Vallées. La mise à l’échelle reste toutefois compliquée et le nombre d’exploitations agricoles impliquées est encore très faible. Il s’agit pour la plupart de fermes pilotes. Sur l’ensemble de ces programmes, cinq critères environnementaux sont souvent abordés : l’eau, la biodiversité, le sol, l’air et le bien-être des agriculteurs. Toutefois, leur taux de représentativité dans chaque filière n’est pas toujours de 100 %. En filière céréales par exemple, seuls 58 % des programmes traitent de la problématique « eau ». Les actions menées sont souvent théoriques et non pratiques. En dernière partie, est proposée une présentation succincte des différentes structures accompagnatrices, qui n’occupent pas le même rôle en fonction des filières et qui n’agissent pas aux mêmes échelles. De plus, il est difficile de mettre en évidence des données factuelles telles que des exemples précis de pratiques régénératives ou de réduction des gaz à effet de serre.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Jean-Baptiste Brunelle Fauquembergue) 03 May 2024
https://hal.science/hal-04567508
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[hal-02801403] Dispositifs de recherche-formation-action pour et sur le développement agricole et territorial
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Sylvie Lardon) 26 Apr 2024
https://hal.inrae.fr/hal-02801403
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[hal-04551643] Evaluation of mitigation practices to attenuate N2O emission and increase soil C stock: a multi-model assessment in five croplands worldwide
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marco Carozzi) 19 Apr 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04551643
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[hal-03919693] Sustainable system of systems at work: unravelling (some of) the complexity of farmers’ transition to sustainability
To support sustainable development, several researchers in ergonomics propose a comprehensive approach to work situations or the systems in which they are embedded. This article empirically instantiates one of the proposed models – the Sustainable System of Systems (SSoS) model – in the case of the work of farmers engaged in agroecological transitions. It thus explores complexity regarding sustainability, and to highlight its contributions and limits. Based on a case study, our results illustrate how the macro, meso and micro levels of SSoS are finely articulated in workers’ concerns, decisions, and trajectories to sustainability. We enrich this approach with a diachronic method to support the actors involved in such transitions as they navigate the complexities of sustainable transition.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marie Chizallet) 24 May 2023
https://hal.inrae.fr/hal-03919693
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[hal-02856951] Potentialités agroclimatiques des prairies permanentes et possibilités de récolte dans le Doubs et le Jura
Un zonage d'isopotentialités fourragères est présenté pour les départements du Doubs et du Jura. Les potentialités de production de la prairie permanente sont calculées pour chaque zone à partir des données climatiques (méthode de de MONTARD, 1983). S'il existe peu de différence de production annuelle totale selon les zones, les rythmes de production sont divers : en altitude, la période de végétation est plus courte, mais en plaine, un déficit hydrique estival réduit la production. Les difficultés de récolte de l'herbe sont par ailleurs accentuées en altitude : la souplesse du pâturage est faible, les jours disponibles pour la récolte du foin peu nombreux, même après le stade épiaison, et les regains sont peu abondants car les foins sont faits tardivement, et les températures restent fraîches enfilé. Par contre, la production estivale est beaucoup plus variable dans la plaine qu'en montagne. Mais on observe une grande variété de pratiques et de résultats entre les exploitations agricoles d'un même lieu géographique : outre ces contraintes climatiques, celles qui sont liées au fonctionnement de l'exploitation ont aussi une grande importance sur la gestion des surfaces en herbe.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Anne A. Mathieu) 08 Jun 2020
https://hal.inrae.fr/hal-02856951
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[hal-03890135] Interactions between ecosystem services and land use in France: A spatial statistical analysis
The provision of ecosystem services (ESs) is driven by land use and biophysical conditions and is thus intrinsically linked to space. Large-scale ES models, developed to inform policy makers on ES drivers, do not usually consider spatial autocorrelation that could be inherent to the distribution of these ESs or to the modeling process. The objective of this study is to estimate the drivers of ecosystem services in France using statistical models and show how taking into account spatial autocorrelation improves the predictive quality of these models. We study six regulating ESs (habitat quality index, water retention index, topsoil organic matter, carbon storage, soil erosion control, and nitrogen oxide deposition velocity) and three provisioning ESs (crop production, grazing livestock density, and timber removal). For each of these ESs, we estimated and compared five spatial statistical models to investigate the best specification (using statistical tests and goodness-of-fit metrics). Our results show that (1) taking into account spatial autocorrelation improves the predictive accuracy of all ES models (Δ R 2 ranging from 0.13 to 0.58); (2) land use and biophysical variables (weather and soil texture) are significant drivers of most ESs; (3) forest was the most balanced land use for provision of a diversity of ESs compared to other land uses (agriculture, pasture, urban, and others); (4) Urban area is the worst land use for provision of most ESs. Our findings imply that further studies need to consider spatial autocorrelation of ESs in land use change and optimization scenario simulations.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Issam-Ali Moindjié) 21 Jul 2023
https://hal.inrae.fr/hal-03890135
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[hal-02273824] Why do people continue to live in polluted areas? Empirical evidence from Southwestern Europe
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Pierre Levasseur) 29 Aug 2019
https://hal.science/hal-02273824
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[hal-03995189] Exploring multitrophic interactions in oilseed rape fields reveals the prevailing role of Carabidae
In cropped fields, birds are often at the highest position in the food chain, feeding on pest arthropods and their intermediate predators in a process known as intraguild predation. The net effects of bird predation on phytophagous insect populations (feeding on plants) are difficult to predict without comprehensively describing prey–predator communities and their complex interplay. We sampled bird and arthropod communities in 30 oilseed rape fields in the spring of 2019 and 2020 in France. To assess the top-down control of arthropods by birds, we used a vertebrate exclusion experiment. Using a taxonomic and functional trait-based approach, we determined the direct and indirect influences of birds on arthropod predators and phytophagous insect populations in arable crops. We observed a negative relationship between the abundance of Carabidae and phytophagous insects but not with the other predator group suggesting the key role of Carabidae on phytophagous insects in agroecosystem. We found no statistical evidence of intraguild predation from birds toward intermediate predators. Despite the lack of overall effect of predator functional diversity on their prey, we highlighted the negative relationship between the functional complementarity (through functional evenness) of Carabidae and the abundance of phytophagous insects. This result suggests that functional complementarity between Carabidae species could help to reduce phytophagous insect populations. We analyzed the effect of agricultural practices on these multitrophic interactions, showing that pesticide intensity only had detrimental effects on Carabidae abundance, while the frequency of tillage did not affect the studied communities. Complementary indices used to depict communities are helpful to better understand the mechanisms underlying trophic relationships.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Lola Serée) 17 Feb 2023
https://hal.inrae.fr/hal-03995189
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[hal-03995157] Flower strips, crop management and landscape composition effects on two aphid species and their natural enemies in faba bean
Wildflower strips and biodiversity-friendly management are promoted as ways of enhancing biodiversity and natural pest control in agroecosystems. Their efficacy for providing resources and shelters for natural enemies has been well studied, but little is known about how wildflower strip efficacy is mediated by local field management and landscape composition. In this study, we explored the effects of floral resources in perennial flower strips on faba bean aphids and their antagonists in contrasting cropping systems and landscapes. We surveyed 13 faba bean crops in northern France in 2019, and 19 in 2020. We sampled aphids (Aphis fabae and Acyrthosiphon pisum) and their antagonists (Syrphidae, Coccinellidae and mummy-forming parasitoids) on three dates during the spring, by visual observation. We assessed the floral resources provided by wildflower strips and spontaneous field margins and collected data on field management practices and land use in the surrounding landscape. We found that the percentage of flowering species in field edges providing accessible nectar to natural enemies had a positive effect on the abundance of Syrphidae and aphid mummies on faba bean plants. The positive effect of nectar resources on Syrphidae and aphid mummies decreased with increases in the proportion of semi-natural habitats in the landscape, but no interaction was observed with local management techniques. The growth rate of Aphis fabae and Acyrthosiphon pisum populations were unaffected by their antagonists. The growth rate of A. fabae populations was driven principally by local management practices (i.e. insecticide spraying and tillage). Conversely, the growth rate of A. pisum populations was driven principally by landscape composition (i.e. the proportion of semi-natural habitats and leguminous plants) and was negatively related to insecticide use. Nevertheless, insecticide spraying did not prevent increases in the growth rates of both aphid species, highlighting the need for alternative methods for controlling aphid populations.
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Lola Serée) 17 Feb 2023
https://agroparistech.hal.science/hal-03995157
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[hal-04015586] Guide méthodologique pour le diagnostic des freins et leviers sociotechniques aux processus d’innovation dans des systèmes agri-alimentaires
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marion Casagrande) 02 May 2023
https://hal.inrae.fr/hal-04015586v2
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[hal-04517178] Conditions sociotechniques d'un changement de pratiques vers plus de biodiversité
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Marie-Hélène Jeuffroy) 22 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04517178
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[hal-01757713] L’agriculture, socle de l’affirmation des territoires agriurbains
L’agriculture, socle de l’affirmation des territoires agriurbains
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 03 Apr 2018
https://hal.science/hal-01757713
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[hal-01757712] Une agriculture de liens pour engager la transition des territoires
Une agriculture de liens pour engager la transition des territoires
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 03 Apr 2018
https://hal.science/hal-01757712
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[hal-04505519] Améliorer la résilience alimentaire dans les QPV en renouvellement urbain
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505519
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[hal-04505515] Formation des responsables et bénévoles de Terre de liens Ile de France
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505515
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[hal-04505523] Trouver du foncier en Ile de France
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505523
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[hal-04505156] Agricultures et dynamiques territoriales
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 14 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505156
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[hal-04505512] Renouvellement des générations agricoles et résilience alimentaire : un défi pour l’Ile-de-France
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505512
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[hal-01757710] La mise en proximité de l’agriculture (péri)urbaine par les collectivités
Douze territoires franciliens situés dans ce qui est appelé la « ceinture verte » de l’agglomération parisienne (espaces situés entre 10 et 30 km du périphérique de Paris) sont officiellement reconnus « agriurbains » par le Conseil régional (figure 1), depuis 2005 pour les plus anciens. Leur spécificité majeure, outre d’être des territoires urbains ou périurbains décidés à préserver et développer leur agriculture, tient à leur gouvernance qui associe, d’une manière ou d’une autre, les associations et les agriculteurs dans un dialogue institué avec les élus. Huit de ces territoires sont ainsi représentés par une association comportant au moins trois collèges au Conseil d’administration : élus, associations, agriculteurs. Les quatre autres territoires agriurbains sont une commune (Coubron) ou des Communautés d’agglomération (Marne et Gondoire, Marne et Chantereine, Cergy Pontoise).
ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 03 Apr 2018
https://hal.science/hal-01757710
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[hal-04505520] Témoignage de terrain sur l'installation agricole par les collectivités locales
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505520
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[hal-04505164] Lutter contre le mitage urbain - ou l'accepter
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 14 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505164
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[hal-04505525] Intervention d'ouverture du forum du PAT
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505525
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[hal-04505518] Intervention d'ouverture du forum du PAT
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505518
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[hal-04505521] La territorialisation de l’agriculture et de ses filières : une nouvelle résilience à co-construire ?
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ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Xavier Guiomar) 15 Mar 2024
https://hal.inrae.fr/hal-04505521
