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mathilde.geay-galitre [at] inrae.fr

Dans un contexte d’adaptation au changement climatique et d’évolution des attentes sociétales en matière de préservation de la biodiversité, de bien-être animal, d’alimentation et de santé, l’analyse de la durabilité environnementale, sociale et économique des signes officiels de la qualité et de l'origine (SIQO) constitue un enjeu important dans les dynamiques de transitions agroécologiques (TAE) à l’échelle des territoires.

Depuis le 1^er janvier 2024, je travaille donc avec Armelle Mazé sur le projet ANR GingKo (ANR-22-CE55-0011) en tant qu’Ingénieure de Recherche. Le projet a démarré en 2023 et est coordonné par l’UMR SADAPT, et propose d’analyser en mobilisant le cadre IAD/SES d’Elinor Ostrom (2009), les dynamiques d’action collective et de transitions agroécologiques engagées par les SIQO en France. Ce projet interdisciplinaire, impliquant sciences biotechniques et sciences sociales, rassemble 8 équipes de recherche françaises qui vont réaliser une analyse transversale, à partir d’une quarantaine d’études de cas, de la diversité des trajectoires de transition agroécologique de ces systèmes sous SIQO.

Au sein de ce projet, je suis chargée, en étroite collaboration avec les différents chercheurs impliqués de co-concevoir une grille d’analyse harmonisée pour l’analyse des SIQO au regard de la TAE
et d’assurer un appui aux équipes pour la réalisation des études de cas retenues. Notre objectif est de réaliser ensuite une analyse comparative qualitative/quantitative des trajectoires de TAE et de leurs déterminants, au regard de la grille d’analyse conçue. Parallèlement à ce travail d’analyse des trajectoires des SIQO, je suis également mobilisée sur une étude sur les réflexions en cours au sein de l’Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) sur les évolutions des attentes sociétales, pour comprendre le rôle et le positionnement de l’institut dans ces trajectoires de transition.