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En savoir plus :  le site internet du projet GingKo

L’objectif du projet ANR GingKo (Geographical Indications as Global Knowledge Commons) est d’analyser, en s’appuyant sur le cadre IAD/SES d’Elinor Ostrom (2009) et sur le concept de patrimoines « communs de connaissance, les dynamiques d’action collective des systèmes sous indications dans un contexte de transitions agroécologiques.

Résumé en Français

L’objectif du projet de recherche  GingKo est d’analyser, en s’appuyant sur le cadre d’analyse IAD/SES développé par E. Ostrom (2009) sur la durabilité des systèmes socio-écologiques (Mc Ginnis et Ostrom 2014), le rôle potentiel des systèmes sous Indications Géographiques (IG) comme levier d’action pour favoriser les transitions agroécologiques (TAE) et les stratégies (re)-territorialisées vers des systèmes sociaux-écologiques (SES) plus durables dans le secteur agricole. Dans le cadre de la nouvelle stratégie verte (Green Deal) de l’Union Européenne, la récente loi dite EGALIM (n° 2018-938 du 30/10/2018) adoptée en France a défini une feuille de route nationale pour favoriser des systèmes agri-alimentaires plus sains, sûrs et durables, introduisant la nécessité pour les systèmes sous Indications géographiques de mieux intégrer les dimensions agro-environnementales et pratiques agroécologiques dans leurs cahiers des charges, ou en association avec d’autres certifications environnementales. Cependant, cette feuille de route ne définit pas de démarche précise pour y arriver, et les acteurs des systèmes IG sont confrontés à des défis socio-économiques majeurs pour évoluer vers des pratiques et agroecosystèmes plus durables. Le projet mobilise le concept-frontière de patrimoines « communs de connaissances » (Hess et Ostrom 2007, Mazé 2003) pour caractériser les dynamiques collectives d’apprentissage et d’innovation, mais aussi les dimensions patrimoniales liées au terroir associée à ces transitions agroécologiques. 

Résumé en anglais

The aim of the research project GingKo is to study, using a comparative institutional analysis (IAD/SES framework) on the sustainability of social ecological systems (Ostrom 2009, McGinnis and Ostrom 2014), the potential role of Geographical Indications (GIs) as levers for action in fostering agro ecological transitions (AET) and supporting local collective strategies (de/re/re-de-re)-territorializing towards more sustainable social-ecological systems (SES) in agri-food sectors. In the context of the new “Green Deal” defined by the EU commission, the public policies adopted in France through the so-called EGALIM law (n° 2018-938 of 30/10/2018) has defined a national road map to favor healthier, safe and sustainable food systems, which stipulates the need for GIs systems to explicitly incorporate more agro-ecological practices in their technical specifications or to develop synergies with other environmental certifications. However, this road map does not define a one fit all solution, and GIs systems are confronted to major socio-economic challenges in moving towards more sustainable Social Ecological Systems (SES). A better understanding of local strategies and transitions pathways adopted by local stakeholders involved in geographical indications is needed. In order to fill this gap in the literature, the research project GingKo builds upon the boundary concept of “knowledge commons” as developed by Hess and Ostrom (2007) and  extended by Hess (2012) and Frischman et al. (2014) and Mazé (2023), to characterize the role of knowledge ecosystems supporting local food heritage associated to geographical indications and the dynamics of innovations and collective learning needed to support agroecological transitions.

Coordinateur : Armelle Mazé (INRAE UMR SADAPT)

Partenaires : INRAE UMR SELMET, INRAE VetAgroSup UMR Territoires, INRAE CIRAD UMR Innovation, INRAE ODR, LER- Université de Lyon, ISARA Lyon, ESA Angers

François Hochereau, Solène Pissonnier, Philippe Lescoat sont impliqués dans le projet